Une enseignante au primaire a été déclarée victime d’un accident du travail en raison de la présence dans sa classe de 9 élèves sur 25 qui avaient un ou des chats à la maison.  En effet, il a été démontré que l’aggravation de l’allergie au chat et l’urticaire allergique diagnostiquée chez la travailleuse résultaient de son exposition aux poils et squames de chat transportés par plus du tiers de ses élèves lors de la rentrée scolaire 2015.

Il a été jugé que « l’exposition à un contaminant, qu’on ne doit pas retrouver habituellement dans un milieu de travail, s’apparente à un accident du travail au sens de l’article 2 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles ».

La composition de la classe d’élèves présents lors de la rentrée scolaire 2015 a été assimilée à un « événement imprévu et soudain » en raison des signes allergiques exacerbés chez la travailleuse, dont entre autres, de sérieux troubles respiratoires, une urticaire géante et des céphalées.

La décision 2017 QCTAT 2301 est disponible en version intégrale à l’adresse suivante :

https://www.canlii.org/fr/qc/qctat/doc/2017/2017qctat2301/2017qctat2301.pdf