En avril 2019, le Tribunal administratif du travail avait annulé le congédiement du plaignant, en rappelant qu’un salarié doit faire l’objet de mesures disciplinaires de façon progressive avant de se voir imposer un congédiement. Or, le seul avis écrit déposé en preuve remontait à juin 2014, soit plus de deux ans et demi avant le congédiement du travailleur. De plus, ce dernier niait l’avoir reçu et le document n’était pas signé, a noté le Tribunal.
Le 11 octobre 2019, le TAT a rendu une décision sur l’indemnité. Comme le travailleur s’était trouvé un nouvel emploi suite à son congédiement, il est indemnisé par le Tribunal pour la perte de salaire pendant les deux périodes. Il touche également une indemnité pour perte d’emploi, en plus des intérêts.
Pour lire la décision relative à l’annulation du congédiement :
https://www.canlii.org/fr/qc/qctat/doc/2019/2019qctat1744/2019qctat1744.pdf
Pour lire la décision relative à l’octroi d’une indemnité :
https://www.canlii.org/fr/qc/qctat/doc/2019/2019qctat4509/2019qctat4509.pdf